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Jean Flori, «Pur eshalcier sainte crestiënté». Croisade, guerre sainte et guerre juste dans les anciennes chansons de geste françaises, Le Moyen Age, 97, 1991 : p. 171-187

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Jean Flori, «Pur eshalcier sainte crestiënté». Croisade, guerre sainte et guerre juste dans les anciennes chansons de geste françaises, Le Moyen Age, 97, 1991 : p. 171-187
dans le droit fil de son travail sur la chevalerie, l'a. interroge les motifs des chansons de geste antérieures à la seconde croisade (Roland, Pèlerinage de Charlemagne, Couronnement de Louis, Charroi de Nîmes, Chanson de Guillaume). Les quelques points de convergence (présence des Sarrasins, manichéisme) ne mettent que mieux en lumière ce qui oppose ces textes à l'idéologie de la croisade. C'est au service de son roi que le chevalier peut défendre une Chrétienté présentée comme une entité socio-géographique plus que comme un ensemble religieux. La chanson de geste se fait ainsi l'écho des réticences laïques envers l'idéal de la croisade.Cité dans Klapp 1991 n° 1898
+ -Sujets traités
4 œuvres traitées
> Anonyme | Chanson de Guillaume | Plaist vus oir de granz batailles et de forz esturs
> Anonyme | Charroi de Nîmes | Oiez, seignor, Deus vos croisse bonté / Li glorieus, li rois de majesté...
> Anonyme | Couronnement de Louis | Oiez, Seignor, que Deus vos seit aidanz! / Plaist vos oïr d'une estoire vaillant, / Buene chançon, corteise et avenant...
> Anonyme | Pèlerinage de Charlemagne à Jérusalem | Un jur fu Karleun al Seint Denis muster / Reout prise sa corune ; en croiz seignat sun chef
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