Titre |
Treizain |
Commentaire sur le titre |
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Auteur |
Anonyme |
Commentaire sur l'intervention de l'auteur |
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Incipit |
Autre, plus doulce et moins belle, offensée |
Niveau d'incipit |
Texte |
Commentaire sur l'incipit |
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Forme |
vers |
Commentaire sur l'œuvre |
La pièce s'apparente d'une manière inhabituelle et décalée au Carpe diem d'Horace. L'argument est le suivant : une dame était éprise du locuteur. Mais lui-même, amoureux de la femme à laquelle il s'adresse ici, l'a dédaignée et elle en est morte. Comme elle a demandé vengeance aux dieux, le locuteur va mourir à son tour et ne sera bientôt plus qu'une pensée. Il engage donc sa destinataire, elle-même indifférente à cet amant, de s'empresser de le cueillir avant qu'il ne fâne et ne soit passé.
Ce jeu sur le double sens du mot "pensée" et cette construction complexe peut évoquer certaines pièces de François Sagon. |
Edition de référence |
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Pièce |
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Datation détaillée |
Avant 1537, période de la première attestation manuscrite. |
Langue principale |
oil-français |
Etat de la saisie |
validée |