Christiane Raynaud, Le cavalier et sa monture: conventions iconographiques et innovations dans le Roman de Tristan en prose (Ms. 527, B.M. Dijon), Le Cheval dans le monde médiéval, Senefiance, 32, Aix-en-Provence, CUERMA, 1992 : p. 467 - 509

Dans le Tristan en prose, 22 illustrations (sur un total de 30) du milieu du XVe siècle montrent des chevaux. La figuration des allures s'enrichit: galop en extensions, trot et amble. Rôle symbolique des couleurs: du blanc au noir pour le cheval, du rouge au noir pour les harnais. La monture participe à la valorisation du héros, mais partage aussi les traits qui accablent les personnages négatifs. Anthropomorphisme: le cheval peut se substituer au cavalier et traduire un état d'esprit que l'armure du cavalier et sa nature noble ne lui permettent pas de manifester; le cheval peut servir de faire valoir à son maître; le cheval peut manifester de l'indépendance à l'égard de son maître qu'il désapprouve comme l'enlumineur et l'auteur (dont il devient alors l'interprête).Mots-clés :Theme cheval//*Dijon bm 527//Tristan en prose//