Nelly Andrieux-Reix, Des «Enfances Guillaume» à la «Prise d'Orange». Premiers parcours d'un cycle, Bibliothèque de l'Ecole des chartes, 147, 1989 : p. 343-369
Les mss dis cycliques se caractérisent par une ordination, une réécriture et un réagencement de textes jusqu'alors épars, parfois très éloignés dans le temps de leurs compositions respectives, mais traitant tous de la même matière. Ceux de la Geste de Guillaume d'Orange représentent l'ensemble le plus achevé et le plus cohérent de tous les cycles épiques; à ce titre, ils permettent le mieux d'approcher ce travail d'élaboration d'un nouvel objet littéraire, dont la visée nous échappe en partie. L'article porte sur le parcours inaugural que se donne le cycle de Guillaume avec la séquence formée par les Enfances Guillaume, le Couronnement de Louis, le Charroi de Nîmes, la Prise d'Orange, qui constituent un tout narratif. Le ms. BN, fr 1448 assène d'une façon caricaturale le sens qu'il veut donner à ces histoires de Guillaume en mettant à nu les mécanismes de l'écriture cyclique communément pratiquée par les autres mss, même si elle n'y est pas toujours aussi évidente. Marginale, la leçon de ce ms devient ainsi exemplaire Cité dans Klapp 1990 n° 2139 Mots-clés : Enfances guillaume//Prise d'orange//*paris bn fr 1448//