Commentaire sur le manuscrit |
Au revers de la reliure : "Divo Henr. Valesio Franc. Delphino Et Armoric. Dulci potentis. Nuncupabaur [sic.]. An 1542
La date est celle de la copie de l'œuvre principale. Les pièces d'escorte (f. 1 et 18), d'une autre main, sont probablement postérieures, mais ont été ajoutées d'une écriture du XVIe siècle.
Au f. 1 r° se trouve un quatrain indiquant que l'ouvrage a appartenu à une dame prénommée "Gabrielle". Porro a fait l'hypothèse qu'il pourrait s'agir de Gabrielle d'Estrées ; Abel Le Franc penche plutôt pour une cousine de Claude Chappuys ayant appartenu à l'entourage de Marguerite d'Angoulême ainsi prénommée. D'autres dames de même prénom, liée aux milieux de cour, pourraient toutefois avoir récupéré l'ouvrage, nous prenons donc le parti de ne la désigner ici que sous son identité partielle.
Toutes les pièces d'escorte, d'une façon ou d'une autre, insistent sur le fait que l'oraison, œuvre principale du manuscrit, a été traduite par une femme, que Gabrielle présente comme une dame de savoir et d'esprit. La présence au f. 18 de deux extraits de pièces de Marguerite de Navarre pourrait laisser penser que cette traductrice anonyme serait la reine de Navarre, hypothèse émise par Pierre Jourda, suivie par Abel Lefranc mais qui ne convainc pas François Rouget. |