Roman d'une rédemption miraculeuse, Robert le Diable met en oeuvre une écriture métaphorique, où le sang vermeil visualise la merveille du sens. Par son ambivalence sémantique, le symbole caractérise à la fois les enfances diaboliques du héros et son martyre expiatoire. L'écriture du sang libère progressivement la parole salvatrice - la révélation finale, qui rend au héros son unité perdue. Baptême du sang, lance brisée, ensaignement de la blessure auquel succède l'enseignement de la parole... Le texte joue sur une tradition topique dont on s'attachera à mesurer les enjeux.Mots-clés :Congrès montpellier 1997//Congrès sang//Thème sang//Thème enfances//Thème martyre//Thème lance//Robert le diable//