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Miha Pintaric, Le rôle de la violence dans le roman médiéval : l'exemple d'Erec et Enide, La violence dans le monde médiéval, Senefiance, 36, Aix-en-Provence, CUERMA, 1994 : p. 413 - 424

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Miha Pintaric, Le rôle de la violence dans le roman médiéval : l'exemple d'Erec et Enide, La violence dans le monde médiéval, Senefiance, 36, Aix-en-Provence, CUERMA, 1994 : p. 413 - 424
La violence, sans être le thème central des romans de Chrétien, en est un aspect inséparable: l'auteur ainsi que son public devaient la considérer comme allant de soi.Seule la violence qui s'exerce en fonction d'un principe supérieur à l'individu concret est considérée comme bonne.L'esthétique de la violence est un des aspects très importants du beau médiéval même dans la littérature romanesque, pour ne pas parler de l'épopée dont l'esthétique se fonde, pratiquement de manière exclusive, sur la violence.La Joie de la Cour est la preuve définitive qui confirme que la violence constitue le principe de la vie en société, ou plutôt le moyen par lequel doivent se régler les rapports entre les hommes. L'homme violent reste animal; si la seule violence ne lui suffit plus, il devient humain; quand il renonce à la violence tout court, il devient un ange.
+ -Sujets traités
1 œuvre traitée
> Chrétien de Troyes | Erec et Enide | Li vilains dit an son respit / Que tel chose a l'an an despit
+ -Thésaurus
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