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TIMOTHY JOSEPH TOMASIK, Les Chansons de Charles d'Orléans: Des jalons pour une poésie inconvenante ?, Le Moyen français, 35-36, 1996 : p. 49-65

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TIMOTHY JOSEPH TOMASIK, Les Chansons de Charles d'Orléans: Des jalons pour une poésie inconvenante ?, Le Moyen français, 35-36, 1996 : p. 49-65
Ultime représentant de la poésie courtoise, Charles d'Orléans n'en incorpore pas moins dans ses pièces lyriques une certaine ambiguïté quant à son interprétation des conventions poétiques de l'époque. L'étude du thème de l'échange, et notamment des métaphores financières, permet de conclure que la poésie de Charles d'Orléans est en partie non-traditionnelle et non-courtoise. Examen des différentes définitions de l'amour courtois et son application à la poésie de Charles d'Orléans. L'année 1440 marque le retour d'Angleterre de Charles d'Orléans: avant cette date il écrivait surtout des ballades; après il préfère les chansons et les rondeaux. Difficulté de dater les chansons. Celles-ci qui exploitent les traditions courtoises en même temps les mettent en question. Parler d'argent ou d'échanges financiers dans le contexte de l'amour courtois ou de la féodalité se heurte à un code sacré d'honneur. En intégrant ces inconvenances à sa poésie, Charles d'Orléans signale peut-être la fin de l'ère de la poésie courtoise. Dès lors sa poésie se rapproche de celle de Villon, à une époque où les forces idéalistes et réalistes commencent à se confondre. Mots-clés : Moyen français//Theme obscénité//Charles d'orléans: chansons//Thème courtoisie//Thème argent//Thème érotisme//François villon//
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2 intervenants traités
Charles d'Orléans
François Villon
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