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Dominique Billy, La sextine à la lumière de sa préhistoire: genèse d'une forme, genèse d'un genre (IIème partie), Medioevo romanzo, 18, 1993 : p. 370-402

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Dominique Billy, La sextine à la lumière de sa préhistoire: genèse d'une forme, genèse d'un genre (IIème partie), Medioevo romanzo, 18, 1993 : p. 370-402
Suite de l'article paru dans Medioevo Romanzo, t. 18 (1993), fasc. 2. Il semble que le fait que l'expérience d'Arnaut soit demeurée unique au sein de la lyrique des troubadours soit en partie lié à la non généralité de la permutation en cause. L'auteur établit qu'Arnaut Daniel avait résolu la question des rimes dans la sextine en utilisant des mots-refrains de même genre: cette homotonie constitue en effet la solution la plus simple; et la tornada de la chanson d'Arnaut, réduite exactement à un demi-couplet (3 vers), reprend dans l'ordre les trois derniers mots-refrains du sixième couplet, puis y insère les trois autres mots-refrains, toujours dans l'ordre, alors que Dante et Pétrarque, émules d'Arnaut, feront des choix très différents pour la constitution de la demi-stance finale. L'auteur conclut que le seul principe d'unification dans la sextine est la permutation. Cité dans Klapp 32, 1994, n° 940 Mots-clés : Lyrique oc//Histoire littéraire oc//Petrarque: canzoniere//Dante: Rime//Lyrique italienne//Sextine: Arnaut daniel//Arnaut daniel: Sextine//
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3 intervenants traités
Arnaut Daniel
Dante
Pétrarque
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