Dans cet épisode fameux, Wolfram reproduit les traits du Conte du Graal, mais la signification qu'on lui doit reconnaître ne peut que diverger pour partie en ce que le référent de l'épisode n'y est pas tout à fait le même: Parzival aime Condwiramur au bout de trois nuits et l'épouse avant de quitter Pelrapeire. L'histoire n'est pas non plus la même en aval de l'épisode: lordqu'il retrouvera Condwiramur après avoir retrouvé le château du Graal, Parzival est déjà père de deux jumeaux, dont le dernier, Loherangrin, n'est autre que le futur chevalier au cygne. L'une des strates du sens de l'épisode relève à nos yeux du vieux schème mythologie attesté chez les grecs: Zeus , métamorphosé en cygne, aime Léda, transformée en oie, et il en naîtra les Dioscures. Comment ne pas penser au faucon qui assaille et blesse l'oie, images de Parzival et de Condwiramur, père et mère de jumeaux dont l'un, comme les Dioscures, vole au secours des hommes ? Wolfram reproduirait par là à sa manière un mythe multi-millénaire. Mots-clés :Congrès montpellier 1997//Congrès sang//Thème sang//Theme goutte//Wolfram von eschenbach//Litt comparée Allemagne// allemand