Commentaire : |
I. La fin du texte juxtapose un fragment de PVH2, un extrait commun à PVH1 et à PVH2, puis l’ouverture du PA. En effet, on trouve au folio 138va des vers qui correspondent à l’un des segments finaux de V2 : « Ainsi se retrait arriere / sens delay la messagiere. / Dieu me doint bon hostel trouver : / a enfermeté penser / ay asséz. J’ay trop attendu : / en peril suis d’estre perdu » (voir le manuscrit Paris, BNF, fr. 377, f. 109vb ; cet extrait se situe 106 vers avant la fin du texte dans ce manuscrit). Suivent, aux folios 138va-139rb, les v. 13419-13492 de l’édition de J. J. Stürzinger, qui sont communs à V1 et V2 (PVH Sürzinger, p. 418-421 ; le dernier vers de cette série est d’ailleurs légèrement remanié puisqu’on trouve « Et me fist du corps departir »). Jusque-là, cet enchaînement est conforme à celui que l’on peut observer dans le manuscrit BNF, fr. 377, f. 109v-110r. Ce n’est qu’ensuite que le présent manuscrit se démarque du précédent : au lieu de se clore sur les 31 derniers vers de la seconde rédaction (« Ce me sembla, en ce moment, / si que de l’espaourement / esveillié et desdormi fu…-…Ou tout le grain en paille gist / que je comment aus bons venneurs / qui scevent hors venner erreurs » (BNF, fr. 377 (n°42), f. 110rb-110va), le texte du manuscrit n°48 s’achève sur les v. 37 à 60 du Pèlerinage de l’âme (PA Stürzinger, p. 3), que suit l’explicit : « Ci fenit le Pelerinage du corps ».
II. Les insertions latines qui se trouvent au sein de PVH2 ne sont pas mises en valeur de quelque manière que ce soit.
III. Le copiste respecte les octosyllabes "normands" de Guillaume, dont la finale féminine compte (Faral, 1962). |